On peut vivre sans richesse, presque sans le sou,
Des seigneurs et des princesses, y'en a plus beaucoup,
Mais vivre sans tendresse, on ne le pourrait pas,
Non, non, non, non, on ne le pourrait pas.
Non, non, non, non, on ne le pourrait pas.
On peut vivre sans la gloire, qui ne prouve rien,
Être inconnu dans l'histoire et s'en trouver bien
Mais vivre sans tendresse, il n'en est pas question,
Non, non, non, non, il n'en est pas question.
Quelle douce faiblesse, quel joli sentiment,
Ce besoin de tendresse qui nous vient en naissant,
Vraiment, vraiment, vraiment...,
Le travail est nécessaire, mais s'il faut rester
Des semaines sans rien faire, et bien... on s'y fait.
Mais vivre sans tendresse, le temps nous parait long,
Long, long, long, long, le temps nous parait long.
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Dans le feu de la jeunesse naissent les plaisirs
Et l'amour fait des prouesses pour nous éblouir,
Oui, mais sans la tendresse, l'amour ne serait rien,
Non, non, non, non, l'amour ne serait rien.
Quand la vie impitoyable vous tombe dessus,
On n'est plus qu'un pauvre diable broyé et déçu,
Alors sans la tendresse d'un cœur qui vous soutient,
Non, non, non non, on n'irait pas plus loin.
Un enfant vous embrasse, parc'qu'on le rend heureux,
Tous les chagrins s'effacent; on a les larmes aux yeux,
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu...
Dans votre immense sagesse, immense ferveur,
Faites donc pleuvoir sans cesse au fond de nos cœurs
Des torrents de tendresse pour que règne l'amour,
Règne l'amour, jusqu'à la fin des jours!
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